DUPHASTON – Dydrogestérone – Posologie

By: Astolpho Frappier

DUPHASTON - Dydrogestérone - Posologie

DUPHASTON 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

  • Méopause confirmée (cycle artificiel en association avec un estrogène).

Comment prendre DUPHASTON

Pour le traitement de l’insuffisance lutéale :

20 mg/jour, soit 2 comprimés du 16ème au 25ème jour du cycle, en deux prises espacées.

Certaines indications nécessitent un mode d’emploi particulier :

3 comprimés/jour, en traitement continu ou discontinu (du 5ème au 25ème jour du cycle).

Les menstruations ne sont pas obligatoirement supprimées en cas de traitement continu.

3 comprimés/jour jusqu’à l’arrêt de l’hémorragie génitale plus 20 jours (pour éviter l’hémorragie de privation immédiate), puis 2 comprimés/jour du 16ème au 25ème jour des cycles suivants.

cycle artificiel en association avec un estrogène :

En règle générale, la posologie est de 1 à 2 comprimés par jour pendant les 12 à 14 derniers jours de la séquence estrogénique, chaque mois.

Il n’y a pas d’utilisation justifiée de la dydrogestérone avant la ménarche.

La sécurité et l’efficacité de la dydrogestérone chez les adolescentes âgées de 12 à 18 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

Lors de l’administration de plusieurs comprimés, les prises doivent être réparties régulièrement sur la journée.

Effets indésirables possibles DUPHASTON

  • Augmentation de la taille d’une tumeur progestagène-dépendante
  • Anémie hémolytique
  • Humeur dépressive
  • Hypersensibilité
  • Céphalée
  • Migraine
  • Sensation vertigineuse
  • Somnolence
  • Nausée
  • Vomissement
  • Altération de la fonction hépatique
  • Ictère
  • Asthénie
  • Malaise
  • Douleur abdominale
  • Réaction cutanée allergique
  • Eruption cutanée allergique
  • Prurit cutané
  • Urticaire allergique
  • Angioedème
  • Troubles des règles
  • Métrorragie
  • Ménorragie
  • Oligoménorrhée
  • Aménorrhée
  • Dysménorrhée
  • Saignements irréguliers
  • Douleur mammaire
  • Tension mammaire
  • Gonflement des seins
  • Syndrome de type prémenstruel
  • Oedème
  • Augmentation du poids
  • Cancer du sein
  • Hyperplasie de l’endomètre
  • Cancer de l’endomètre
  • Cancer ovarien
  • Accident thrombo-embolique veineux
  • Infarctus du myocarde
  • Maladie coronarienne
  • Accident vasculaire cérébral

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés par les patients traités par la dydrogestérone au cours des essais cliniques, dans les indications sans traitement estrogénique associé, sont : migraine/maux de tête, nausées, troubles des règles et tension/douleur des seins.

Les effets indésirables suivants ont été observés au cours des études cliniques utilisant la dydrogestérone (n=3483) dans les indications sans traitement estrogénique associé et spontanément après commercialisation, aux fréquences indiquées ci-dessous :

Peu fréquents
= 1/1000,

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant cystes et polypes)

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Augmentation de la taille des néoplasmes dépendants des progestatifs (par exemple méningiome)*

Affections hématologiques et du système lymphatique

Affections du système immunitaire

Affections du système nerveux central

Altération de la fonction hépatique (avec ictère, asthénie ou malaise, et douleurs abdominales)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Réactions cutanées allergiques (par exemple, éruption, prurit, urticaire)

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles des règles (incluant métrorragies, ménorragies, oligo-/aménorrhée, dysménorrhée et saignement irréguliers), douleurs/tension mammaires

Gonflement des seins, syndrome de type prémenstruel

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Augmentation du poids

*La fréquence des effets indésirables rapportés spontanément et qui n’ont pas été observés au cours des études cliniques est notée comme « rare » en se basant sur le fait que la limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95% de l’estimation de la fréquence n’est pas plus élevée que 3/x avec x = 3483 (nombre total de sujets observés dans les études cliniques).

Effets indésirables chez l’adolescente :

Compte tenu des données cliniques limitées chez l’adolescente, le profil de sécurité n’est pas établi avec certitude dans cette population. Les données post-marketing disponibles ne montrent pas de différence par rapport à l’adulte.

Lors de l’administration de plusieurs comprimés, les prises doivent être réparties régulièrement sur la journée.

Contre-indications DUPHASTON

  • Tumeur progestagène-dépendante
  • Saignement vaginal non diagnostiqué
  • Sujet de sexe masculin
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Intolérance au lactose
  • Allaitement

Hypersensibilité connue à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients ;

Tumeurs dont le développement est dépendant des progestatifs, connues ou suspectées (par exemple : méningiome) ;

Contre-indications liées à l’utilisation d’estrogènes doivent être prises en compte lorsqu’elles sont utilisées en association avec la dydrogestérone.

Précautions d’emploi DUPHASTON

  • Métrorragie
  • Spotting
  • Porphyrie
  • Dépression
  • Maladie hépatique
  • Trouble mammaire
  • Hyperplasie endométriale

Cancer de l’endomètre

Cancer de l’ovaire

Thrombophilie

Risque thrombo-embolique

Lupus érythémateux disséminé

Intervention chirurgicale

Antécédent familial d’accident thrombo-embolique

Accident thrombo-embolique

Douleur dans la poitrine

Dyspnée

Maladie coronarienne

Accident vasculaire cérébral

Avant de commencer un traitement par la dydrogestérone dans le cadre de saignements anormaux, l’étiologie des saignements doit être clarifiée.

Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l’arrêt du traitement doit faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne.

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Conditions nécessitant une surveillance :

Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par DUPHASTON 10 mg, comprimé pelliculé et l’arrêt du traitement doit être envisagé :

  • valeurs anormales de la fonction hépatique en raison d’une maladie hépatique aiguë ou chronique.

Les mises en garde et précautions suivantes s’appliquent quand la dydrogestérone est utilisée en association avec un estrogène dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) (voir également les mises en garde et précautions d’emploi dans le RCP du produit contenant un estrogène) :

Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Les données concernant les risques associés aux THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison d’un risque absolu faible chez les femmes jeunes, la balance bénéfices/risques peut être plus favorable chez ces femmes que chez les femmes plus âgées.

Examen clinique et surveillance

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique (incluant les seins) et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.

Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluant une imagerie médicale telle qu’une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.

Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre

Chez les femmes ayant un utérus, le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’estrogènes seuls. L’association d’un progestatif comme la dydrogestérone pendant au moins 12 jours par cycle de 28 jours ou l’utilisation d’un traitement continu combiné estro-progestatif peut prévenir l’augmentation du risque associé aux estrogènes seuls.

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D’une façon générale, les résultats des études montrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives ou par des estrogènes seuls. Ce risque augmente avec la durée d’utilisation du THS.

Pour les associations estro-progestatives : une étude randomisée versus placebo, la « Women’s Health Initiative Study (WHI) » et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives ont montré de façon cohérente une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives, qui devient significative après environ 3 (1-4) ans.

Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.

Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.

Cancer de l’ovaire

Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein. Les données épidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d’estrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminue progressivement après l’arrêt du traitement. D’autres études, y compris l’ess

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