DULOXETINE BIOGARAN – Duloxétine – Posologie

By: Astolpho Frappier

DULOXETINE BIOGARAN - Duloxétine - Posologie

DULOXETINE BIOGARAN 30 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 28

DULOXETINE BIOGARAN est habituellement prescrit pour :

  • Episode dépressif majeur
  • Douleur neuropathique diabétique périphérique
  • Anxiété généralisée

Indications DULOXETINE BIOGARAN

• Traitement du trouble dépressif majeur.

• Traitement de la douleur neuropathique diabétique périphérique.

• Traitement du trouble anxiété généralisée.

DULOXETINE BIOGARAN est indiqué chez l’adulte.

Pour plus d’informations, voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques.

Comment prendre DULOXETINE BIOGARAN

Trouble dépressif majeur

La posologie initiale et recommandée pour le maintien de la réponse est de 60 mg une fois par jour, à prendre au cours ou en dehors des repas. Des posologies supérieures à 60 mg par jour en une prise, jusqu’à une dose maximale de 120 mg par jour, ont été évaluées, en terme de sécurité d’emploi, lors des études cliniques. Toutefois, l’intérêt d’une augmentation posologique chez les patients ne répondant pas à la dose initiale recommandée n’est pas établi.

La réponse thérapeutique apparaît généralement après 2-4 semaines de traitement.

Après obtention de l’effet thérapeutique attendu, il est recommandé de poursuivre le traitement plusieurs mois afin de prévenir les rechutes. Chez les patients répondant à la duloxétine, et présentant des antécédents d’épisodes dépressifs majeurs répétés, la poursuite à long terme du traitement peut être envisagée, à une posologie de 60 à 120 mg/jour.

Trouble anxiété généralisée

La posologie initiale recommandée chez les patients présentant un trouble anxiété généralisée est de 30 mg une fois par jour, à prendre au cours ou en dehors des repas. Chez les patients ayant une réponse insuffisante, la dose devra être augmentée à 60 mg, qui est la dose d’entretien habituelle chez la plupart des patients.

Chez les patients présentant un trouble dépressif majeur associé, la posologie initiale comme d’entretien est de 60 mg une fois par jour (veuillez également lire les recommandations de posologie ci-dessus).

Des doses allant jusqu’à 120 mg par jour se sont montrées efficaces et leur sécurité d’emploi a été évaluée dans des essais cliniques. Chez les patients présentant une réponse insuffisante à la dose de 60 mg, une augmentation de doses jusqu’à 90 mg ou 120 mg peut donc être envisagée. L’augmentation des doses doit être basée sur la réponse clinique et la tolérance.

Après consolidation de la réponse, il est recommandé de continuer le traitement pendant plusieurs mois afin d’éviter une rechute.

Douleur neuropathique diabétique périphérique

La posologie initiale et d’entretien recommandée est de 60 mg une fois par jour, à prendre au cours ou en dehors des repas. La sécurité d’utilisation de posologies supérieures à 60 mg une fois par jour, jusqu’à une dose maximale de 120 mg par jour, administrées en plusieurs prises équivalentes, a été évaluée au cours des essais cliniques. Les concentrations plasmatiques de duloxétine ont montré une grande variabilité inter-individuelle (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). De ce fait, chez certains patients, en cas de réponse insuffisante à la dose de 60 mg, la posologie pourra être augmentée.

La réponse au traitement devra être évaluée après 2 mois. Chez les patients ayant une réponse initiale insuffisante, une réponse au traitement au-delà de cette période est peu probable.

Le bénéfice thérapeutique devra être réévalué régulièrement (au moins tous les 3 mois) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Aucune adaptation posologique sur la seule base de l’âge n’est nécessaire chez le sujet âgé. Cependant, comme pour tout médicament, la prudence s’impose chez le sujet âgé, principalement avec DULOXETINE BIOGARAN à la posologie de 120 mg par jour pour le trouble dépressif majeur ou le trouble anxiété généralisée, du fait de données limitées (voir rubriques Mises en garde et précautions d’emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

DULOXETINE BIOGARAN ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une pathologie hépatique entraînant une insuffisance hépatique (voir rubriques Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/min). DULOXETINE BIOGARAN ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min ; voir rubrique Contre-indications).

La duloxétine ne doit pas être utilisée chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans dans le traitement du trouble dépressif majeur en raison de problème(s) de sécurité et d’efficacité (voir rubriques Mises en garde et précautions d’emploi, Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).

La sécurité et l’efficacité de la duloxétine dans le traitement du trouble anxiété généralisée chez les patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques Effets indésirables, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques.

La sécurité et l’efficacité de la duloxétine dans le traitement de la douleur neuropathique diabétique périphérique n’ont pas fait l’objet d’étude. Aucune donnée n’est disponible.

Arrêt du traitement

L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par DULOXETINE BIOGARAN , la dose doit être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque de réactions de sevrage (voir rubriques Mises en garde et précautions d’emploi et Effets indésirables). Si des symptômes non tolérables apparaissent lors de la diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite peut être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus progressif.

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Effets indésirables possibles DULOXETINE BIOGARAN

  • Nausée
  • Céphalée
  • Sécheresse de la bouche
  • Somnolence
  • Sensation vertigineuse
  • Laryngite
  • Réaction anaphylactique
  • Manifestation d’hypersensibilité
  • Hypothyroïdie
  • Baisse de l’appétit
  • Hyperglycémie
  • Déshydratation
  • Hyponatrémie
  • SIADH
  • Insomnie
  • Agitation
  • Baisse de la libido
  • Anxiété
  • Orgasmes anormaux
  • Rêves anormaux
  • Idée suicidaire
  • Trouble du sommeil
  • Bruxisme
  • Désorientation
  • Apathie
  • Comportement suicidaire
  • Manie
  • Hallucination
  • Agressivité
  • Colère
  • Léthargie
  • Tremblement
  • Paresthésie
  • Myoclonie
  • Akathisie
  • Nervosité
  • Trouble de l’attention
  • Dysgueusie
  • Dyskinésie
  • Syndrome des jambes sans repos
  • Sommeil de qualité médiocre
  • Syndrome sérotoninergique
  • Convulsions
  • Agitation psychomotrice
  • Symptômes extrapyramidaux
  • Vision floue
  • Mydriase
  • Trouble visuel
  • Glaucome
  • Acouphène
  • Vertige labyrinthique
  • Otalgie
  • Palpitation
  • Tachycardie
  • Arythmie supraventriculaire
  • Fibrillation auriculaire
  • Augmentation de la pression artérielle
  • Bouffée de chaleur
  • Syncope
  • Hypertension
  • Hypotension orthostatique
  • Froideur des extrémités
  • Crise hypertensive
  • Bâillement
  • Gêne pharyngée
  • Epistaxis
  • Maladie pulmonaire interstitielle
  • Pneumopathie à éosinophiles
  • Constipation
  • Diarrhée
  • Douleur abdominale
  • Vomissement
  • Dyspepsie
  • Flatulence
  • Hémorragie gastro-intestinale
  • Gastro-entérite
  • Eructation
  • Gastrite
  • Dysphagie
  • Stomatite
  • Emission de sang dans les selles
  • Halitose
  • Colite microscopique
  • Hépatite
  • Augmentation des ALAT
  • Augmentation des ASAT
  • Augmentation des phosphatases alcalines
  • Atteinte hépatique aiguë
  • Insuffisance hépatique
  • Ictère
  • Hypersudation
  • Eruption cutanée
  • Sueurs nocturnes
  • Urticaire
  • Dermatite de contact
  • Sueurs froides
  • Réaction de photosensibilité
  • Augmentation de la tendance aux ecchymoses
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Oedème de Quincke
  • Vascularite cutanée
  • Douleur musculosquelettique
  • Spasme musculaire
  • Tension musculaire
  • Contraction musculaire
  • Trismus
  • Dysurie
  • Pollakiurie
  • Rétention urinaire
  • Retard mictionnel
  • Nocturie
  • Polyurie
  • Baisse du débit urinaire
  • Odeur anormale de l’urine
  • Dysfonction érectile
  • Trouble de l’éjaculation
  • Ejaculation retardée
  • Hémorragie gynécologique
  • Trouble menstruel
  • Dysfonctionnement sexuel
  • Douleur testiculaire
  • Symptômes ménopausiques
  • Galactorrhée
  • Hyperprolactinémie
  • Hémorragie du post-partum
  • Chute
  • Fatigue
  • Douleur thoracique
  • Sensation anormale
  • Sensation de froid
  • Soif
  • Frissons
  • Malaise
  • Sensation de chaud
  • Trouble de la marche
  • Perte de poids
  • Prise de poids
  • Créatinine phosphokinase sanguine augmentée
  • Hyperkaliémie
  • Hypercholestérolémie
  • Sensation à type de décharge électrique
  • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients. Association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs, irréversibles. Maladie hépatique entraînant une insuffisance hépatique. Association à la fluvoxamine, à la ciprofloxacine ou à l’énoxacine (inhibiteurs puissants du CYP1A2). Instauration du traitement par DULOXETINE BIOGARAN contre-indiquée chez les patients présentant une hypertension artérielle non équilibrée qui pourrait les exposer à un risque potentiel de crise hypertensive. Précautions d’emploi DULOXETINE BIOGARAN : antécédent d’épisode maniaque, trouble bipolaire, convulsions, pression intra-oculaire élevée, risque de glaucome à angle fermé, hypertension artérielle, cardiopathie. Risque d’augmentation de la fréquence cardiaque, syndrome sérotoninergique, antécédents suicidaires, idées suicidaires, patient de 18 à 25 ans, patient prédisposé aux saignements, post-partum, cirrhotique hépatique, déshydraté, sujet âgé, akathisie, atteinte hépatique toxique, nouveau-né de mère traitée, femme envisageant une grossesse, consommation d’alcool. Episodes maniaques et convulsions. DULOXETINE BIOGARAN doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un antécédent d’épisode maniaque ou un diagnostic de trouble bipolaire et/ou des convulsions. Mydriase ayant été rapportée avec la duloxétine, DULOXETINE BIOGARAN doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant une pression intra-oculaire élevée ou un risque de glaucome aigu à angle fermé. La duloxétine a été associée à une augmentation de la pression artérielle et à une hypertension artérielle cliniquement significative chez certains patients. Un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital peut se produire avec la duloxétine, en particulier lorsqu’elle est associée à d’autres agents sérotoninergiques. Surveillance attentive du patient lors de l’association de DULOXETINE BIOGARAN avec d’autres agents sérotoninergiques. Lors de la prise concomitante de DULOXETINE BIOGARAN avec des préparations à base de plantes contenant du millepertuis, les effets indésirables peuvent être plus fréquents. La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide. Les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention d’une amélioration significative. Les autres troubles psychiatriques dans lesquels DULOXETINE BIOGARAN est prescrit peuvent également être associés à un risque accru d’événements de type suicidaire. Les patients ayant des antécédents d’événements de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé d’idées suicidaires ou de comportements suicidaires. Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine ou peu après son arrêt. Surveillance des patients et prise immédiate d’un avis médical en cas d’apparition de symptômes suicidaires. Prudence lors de l’association de la duloxétine avec d’autres médicaments ou substances agissant sur le SNC, dont l’alcool et les sédatifs. Prudence si DULOXETINE BIOGARAN est administré en même temps que des agents sérotoninergiques comme les ISRS, les IRSNA, les antidépresseurs tricycliques, les IMAOs, le millepertuis, les triptans, le tramadol, la pethidine et le tryptophane. Prudence lors de l’association de la duloxétine avec des anticoagulants et des antiagrégants plaquettaires. Prudence lors de l’association de la duloxétine avec des inducteurs du CYP1A2. Prudence en cas d’association de DULOXETINE BIOGARAN avec d’autres médicaments principalement métabolisés par le CYP2D6. Précautions d’emploi pendant la grossesse et l’allaitement. Surdosage de duloxétine. La duloxétine ne doit être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques foetaux potentiels. Administration de DULOXETINE BIOGARAN déconseillée pendant l’allaitement.

    Gélule opaque d’environ 15 mm avec une coiffe bleue et un corps blanc portant l’impression, à l’encre noire, « E » sur la coiffe et « 127 » sur le corps.

    28 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    Autres formes

  • DULOXETINE BIOGARAN 30 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 28
  • DULOXETINE BIOGARAN 60 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 28
  • DULOXETINE BIOGARAN 60 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 28

Composition DULOXETINE BIOGARAN

Principe actifGélule gastro-résistante
Duloxétine 30 mg *

* par dose unitaire

Principes actifs : Duloxétine

Excipients : Contenu de la gélule : Hypromellose , Talc , Titane dioxyde , Triéthyle citrate , Saccharose , Dispersion à 30% de copolymère de : Méthacrylique acide , Ethyle acrylate (1:1) , Sodium laurylsulfate et , Polysorbate 80 , Sphères de sucre : Amidon de maïs , Saccharose , Constituants de la gélule : Gélatine , Titane dioxyde , Indigotine , Encre noire

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Aucun excipient à effet notoire ? n’est présent dans la composition de ce médicament

Mécanisme d’action DULOXETINE BIOGARAN

Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs, code ATC : N06AX21.

La duloxétine est un inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline (NA). Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et n’a pas d’affinité significative pour les récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénégiques. La duloxétine augmente de façon dose-dépendante les taux extra-cellulaires de sérotonine et de noradrénaline dans différentes zones du cerveau chez l’animal.

La duloxétine a normalisé les seuils de douleur dans plusieurs modèles précliniques de douleur neuropathique et inflammatoire et a atténué le comportement algique dans un modèle de douleur persistante. L’action inhibitrice de la duloxétine sur la douleur résulterait de la potentialisation des voies descendantes inhibitrices de la douleur au niveau du système nerveux central.

Efficacité et sécurité clinique

Trouble dépressif majeur :

La duloxétine a fait l’objet d’un programme clinique incluant 3 158 patients (soit une exposition de 1 285 patients-années) présentant un trouble dépressif majeur (critères DSM-IV). L’efficacité de la duloxétine à la posologie recommandée de 60 mg, une fois par jour, a été démontrée dans les trois études à court terme, randomisées, contrôlées en double aveugle versus placebo, utilisant des doses fixes de duloxétine chez des patients adultes non hospitalisés présentant un trouble dépressif majeur. D’une façon générale, l’efficacité de duloxétine a été démontrée à des doses journalières comprises entre 60 et 120 mg dans cinq des sept études cliniques à dose fixe, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo, conduites chez des patients adultes non hospitalisés présentant un trouble dépressif majeur.

La duloxétine a démontré une supériorité statistique versus placebo mesurée par l’amélioration du score total sur l’échelle de dépression de Hamilton (HAMD-17), qui prend en compte à la fois les symptômes émotionnels et somatiques de la dépression. Les taux de réponse et de rémission étaient statistiquement significativement plus élevés avec duloxétine que sous placebo. Seul un petit nombre des patients inclus dans les études cliniques pivots présentaient une dépression sévère (HAM-D > 25 à l’inclusion).

Dans une étude de prévention des rechutes, les patients ayant répondu à un traitement initial en ouvert de 12 semaines par duloxétine 60 mg, une fois par jour, ont été randomisés, pour une durée supplémentaire de 6 mois, soit dans le groupe duloxétine 60 mg une fois par jour, soit dans le groupe placebo. La duloxétine, à la dose de 60 mg une fois par jour, a démontré une supériorité statistiquement significative versus placebo sur le critère primaire d’évaluation qui était la prévention des rechutes, mesurée par le délai de rechute (p = 0,004). L’incidence des rechutes pendant la période de suivi en double aveugle de 6 mois a été de 17 % sous duloxétine et de 29 % sous placebo.

Au cours d’un traitement de 52 semaines contrôlé en double aveugle versus placebo, les patients présentant un trouble dépressif majeur récidivant et traités par duloxétine avaient une période asymptomatique significativement plus longue (p < 0,001) comparé aux patients recevant un placebo.

Tous les patients avaient précédemment répondu à la duloxétine au cours d’un traitement en ouvert avec la duloxétine (28 à 34 semaines) à une dose de 60 à 120 mg/jour. Durant la phase de traitement de 52 semaines contrôlée en double aveugle versus placebo, 14,4 % des patients traités par duloxétine et 33, 1 % des patients recevant un placebo ont présenté une réapparition de leurs symptômes dépressifs (p < 0,001).

L’effet de duloxétine à la posologie de 60 mg une fois par jour chez les patients âgés déprimés (≥ 65 ans) a été spécifiquement examiné dans une étude qui a montré une différence statistiquement significative dans la réduction du score sur l’échelle HAMD-17 chez les patients traités par la duloxétine comparés à ceux sous placebo. La tolérance à la duloxétine à la posologie de 60 mg une fois par jour chez les patients âgés a été comparable à celle observée chez les adultes plus jeunes. Toutefois, les données sur les personnes âgées exposées à la posologie maximale (120 mg par jour) sont limitées et par conséquent, la prudence s’impose dans cette population.

Trouble anxiété généralisée :

La duloxétine a démontré une supériorité statistiquement significative versus placebo dans les cinq études menées, dont quatre études à court-terme randomisées, contrôlées en double aveugle versus placebo et une étude de prévention des rechutes chez des patients adultes présentant un trouble anxiété généralisée.

La duloxétine a démontré une supériorité statistiquement significative versus placebo mesurée par l’amélioration du score total sur l’échelle d’anxiété de Hamilton (HAM-A) et par le score de handicap fonctionnel global sur l’échelle de handicap de Sheehan (Sheehan Disability Scale, SDS). Les taux de réponse et de rémission étaient également plus élevés avec la duloxétine par rapport au placebo. La duloxétine a montré des résultats d’efficacité similaires à ceux de la venlafaxine en terme d’amélioration du score total sur la HAM-A.

Dans une étude de prévention des rechutes, les patients ayant répondu à un traitement initial en ouvert de 6 mois par duloxétine, ont été randomisés, pour une durée supplémentaire de 6 mois, soit dans un groupe duloxétine, soit dans un groupe placebo. La duloxétine 60 mg à 120 mg, une fois par jour, a démontré une supériorité au placebo statistiquement significative (p < 0,001) pour la prévention des rechutes, mesurée par le délai de rechute. L’incidence des rechutes pendant la période de suivi en double aveugle de 6 mois a été de 14 % sous duloxétine et de 42 % sous placebo.

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L’efficacité de duloxétine à la posologie de 30 à 120 mg (posologie flexible) une fois par jour chez les patients âgés (> 65 ans) présentant un trouble anxiété généralisée a été évaluée dans une étude qui a démontré une amélioration statistiquement significative du score total sur la HAM-A chez les patients traités par la duloxétine comparativement aux patients sous placebo. L’efficacité et la sécurité d’emploi de duloxétine à la posologie de 30 à 120 mg une fois par jour chez les patients âgés présentant un trouble anxiété généralisée étaient similaires à celles observées dans les études chez des patients adultes plus jeunes. Toutefois, les données sur les personnes âgées exposées à la posologie maximale (120 mg par jour) sont limitées et par conséquent, la prudence s’impose lors de l’utilisation de cette dose chez la population âgée.

Douleur neuropathique diabétique périphérique :

L’efficacité de duloxétine comme traitement de la douleur neuropathique diabétique a été démontrée par deux essais randomisés de 12 semaines, en double aveugle versus placebo, à dose fixe, chez des adultes (âgés de 22 à 88 ans) souffrant de douleur neuropathique diabétique depuis au moins 6 mois.

Les patients répondant aux critères de diagnostic de trouble dépressif majeur ont été exclus de ces essais. Le critère d’évaluation principal était la moyenne hebdomadaire des scores moyens de douleur sur 24 heures. La douleur était recueillie quotidiennement par les patients dans des carnets sur une échelle de Likert à 11 points.

Dans les deux études, duloxétine à 60 mg une fois par jour et 60 mg deux fois par jour a significativement réduit la douleur par rapport au placebo. L’effet était perceptible chez certains patients dès la 1ère semaine de traitement. Il n’y a pas eu de différence significative d’amélioration moyenne entre les deux bras de traitement actif. Une réduction de la douleur d’au moins 30 % a été notée chez environ 65 % des patients traités par la duloxétine contre 40 % des patients sous placebo.

Une diminution de la douleur d’au moins 50 % a été retrouvée chez 50 % des patients traités par la duloxétine et 26 % des patients sous placebo. Les taux de réponse clinique (50 % ou plus d’amélioration de la douleur) ont été analysés en fonction de l’apparition ou non d’un état de somnolence pendant le traitement. Chez les patients non somnolents, la réponse clinique a été observée chez 47 % des patients recevant de la duloxétine et chez 27 % des patients sous placebo. Les taux de réponse clinique chez les patients présentant un état de somnolence ont été de 60 % dans le bras duloxétine et 30 % dans le bras placebo. Les patients chez lesquels la douleur n’a pas diminué de 30 % au cours des 60 premiers jours de traitement ont été considérés comme ne pouvant pas atteindre ce niveau d’amélioration en poursuivant le traitement.

Dans une étude en ouvert à long terme non contrôlée, chez les patients répondeurs à un traitement de 8 semaines avec duloxétine 60 mg une fois par jour, la réduction de la douleur mesurée par la variation de l’item douleur moyenne sur 24 heures du Brief Pain Inventory (BPI) était maintenue pendant une période supplémentaire de 6 mois.

La duloxétine n’a pas fait l’objet d’étude chez les patients âgés de moins de 7 ans.

Deux études cliniques randomisées, en double aveugle, en groupes parallèles ont été réalisées chez 800 patients pédiatriques âgés de 7 à 17 ans présentant un trouble dépressif majeur. Ces deux études comprenaient une phase aiguë contrôlée où le placebo et la substance active (fluoxétine) ont été administrés pendant 10 semaines suivie d’une période d’extension contrôlée de six mois avec un traitement actif. Ni le bras duloxétine (30 à 120 mg) ni le bras comparateur actif (fluoxétine 20 à 40 mg) ne se sont différenciés statistiquement du bras placebo en ce qui concerne le score total de l’échelle d’évaluation de la dépression révisée CDRS-R (Children’s Depression Rating Scale-Revised), entre le début et la fin de l’étude. Les arrêts de traitement dus à un événement indésirable ont été plus importants chez les patients traités par duloxétine par rapport aux patients traités par fluoxétine, principalement en raison de nausées. Pendant la période aiguë de 10 semaines de traitement, des comportements suicidaires ont été rapportés (duloxétine 0/333 [0 %], fluoxétine 2/225 [0,9 %], placebo 1/220 [0,5 %]).

Durant la période totale de 36 semaines de l’étude, 6 patients parmi les 333 patients initialement randomisés recevant la duloxétine et 3 patients parmi les 225 patients initialement randomisés recevant de la fluoxétine ont présenté un comportement suicidaire (incidence ajustée sur l’exposition : 0,039 événement par patient-année pour la duloxétine et 0,026 pour

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