DIPROSALIC – Bétaméthasone – Posologie

By: Astolpho Frappier

DIPROSALIC - Bétaméthasone - Posologie

DIPROSALIC, pommade, boîte de 1 tube de 30 g

Dermatoses corticosensibles à composante kératosique ou squameuse :

1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est considérée comme le meilleur traitement :

2. Indications où la corticothérapie est l’un des traitements habituels :

  • psoriasis,
  • lichen,
  • dermite séborrhéique à l’exception du visage.

Comment prendre DIPROSALIC

Les applications seront limitées à 2 par jour pendant une à deux semaines ; en traitement d’entretien, une seule application journalière pourra être suffisante. Une augmentation du nombre d’applications risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.

Le traitement des grandes surfaces nécessite une surveillance particulière (nombre de tubes utilisés).

L’arrêt du traitement se fera de façon progressive en espaçant les applications ou par utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé ou en alternant avec une base sans dermocorticoïde.

Etaler doucement la pommade sur les lésions et faire pénétrer par un léger massage.

Effets indésirables possibles DIPROSALIC

  • Atrophie cutanée
  • Télangiectasie
  • Vergeture
  • Purpura ecchymotique
  • Fragilité cutanée
  • Dermatite péri-orale
  • Rosacée
  • Aggravation d’une rosacée
  • Retard de cicatrisation des plaies atones
  • Retard de cicatrisation des escarres
  • Retard de cicatrisation des ulcères de jambe
  • Effet systémique
  • Eruption acnéiforme
  • Eruption pustuleuse
  • Hypertrichose
  • Dépigmentation
  • Vision floue

+ Afficher plus – Afficher moins

  • Sont à craindre en cas d’usage prolongé, surtout des
    corticoïdes d’activité forte : atrophie cutanée, télangiectasies (à
    redouter particulièrement sur le visage), vergetures (à la racine des
    membres notamment et survenant plus volontiers chez les adolescents),
    purpura ecchymotique secondaire à l’atrophie, fragilité cutanée.
  • Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bien créer ou aggraver une rosacée (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d’emploi et Contre-indications).
  • Peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres et des ulcères de jambe (voir rubrique Contre-indications).
  • Possibilité d’effets systémiques liés au corticoïde et/ou acide salicylique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
  • Ont été rapportées : éruptions acnéiformes ou pustuleuses, hypertrichose, dépigmentation.
  • Une vision floue (voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d’emploi) a été rapportée avec l’utilisation de corticoïdes (fréquence indéterminée).
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Déclaration des effets indésirables suspectés

La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de
déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance – Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr. .

Contre-indications DIPROSALIC

  • Infection primitive bactérienne
  • Infection primitive virale de la peau
  • Infection primitive fongique
  • Infection primitive parasitaire
  • Lésion cutanée ulcérée
  • Acné
  • Rosacée
  • Lésion suintante
  • Patient de moins de 6 ans

+ Afficher plus – Afficher moins

  • infections bactériennes, virales, fongiques primitives et
    parasitaires même si elles comportent une composante inflammatoire,
  • lésions ulcérées,
  • acné et rosacée,
  • hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients,
  • la forme pommade n’est pas adaptée aux lésions suintantes.

Précautions d’emploi DIPROSALIC

  • Visage
  • Grande surface
  • Sous occlusion
  • Syndrome cushingoïde
  • Ralentissement de croissance
  • Usage ophtalmique
  • Paupières
  • Muqueuse
  • Plis
  • Infection d’une dermatose corticosensible
  • Intolérance locale
  • Patient de 6 à 15 ans
  • Troubles visuels

+ Afficher plus – Afficher moins

Mises en garde spéciales

  • L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes à
    activité forte expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et
    paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un
    sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
  • En raison du passage du corticoïde dans la circulation
    générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut
    entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale,
    particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils
    consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance :
    ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt
    brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.
  • L’acide salicylique, dans les mêmes conditions, peut être responsable d’une intoxication salicylée.
  • DIPROSALIC n’est pas destiné à l’usage ophtalmique ni à l’application sur les paupières ou les muqueuses.
  • Chez le nourrisson et le jeune enfant, il est préférable
    d’éviter DIPROSALIC. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes
    d’occlusion spontanée pouvant survenir dans les plis ou sous les
    culottes imperméables.
  • En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose
    corticosensible, soit faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un
    traitement spécifique soit éventuellement, et dans certains cas
    seulement, utiliser une association corticoïde plus traitement
    spécifique.
  • Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
  • Chez les sujets sensibles aux salicylés, en particulier
    l’enfant, à utiliser avec prudence en toute circonstance susceptible de
    favoriser le passage systémique (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
  • L’utilisation sous occlusion doit être surveillée en raison du risque de surinfection.
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Des troubles visuels peuvent apparaître lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire). En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Des troubles visuels peuvent apparaître lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire). En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

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