DIPROSTENE – Bétaméthasone – Posologie

By: Astolpho Frappier

DIPROSTENE - Bétaméthasone - Posologie

DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie, boîte de 1 seringue préremplie (+ 2 aiguilles) de 1 mL

Indiqué pour la rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal, ou corticoïde per os en cure courte).

Ce médicament est utilisé dans les affections suivantes :

– injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée

– injections péri-articulaires : tendinites, bursites

– injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren

Comment prendre DIPROSTENE

Ce médicament n’est pas adapté à l’administration par voie inhalée par nébulisateur.

Équivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 0,75 mg de bétaméthasone.

Posologie habituelle : 1/4 à 2 mL selon la taille et le siège de l’injection.

Il faut éviter une injection trop superficielle en raison du risque d’atrophie sous-cutanée. L’injection ne doit être répétée qu’en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.

Effets indésirables possibles DIPROSTENE

  • Réaction anaphylactique
  • Hypokaliémie
  • Alcalose métabolique
  • Rétention hydrosodée
  • Hypertension artérielle
  • Insuffisance cardiaque congestive
  • Syndrome de Cushing iatrogène
  • Inertie de la sécrétion d’ACTH
  • Atrophie corticosurrénalienne
  • Diminution de la tolérance au glucose
  • Révélation d’un diabète latent
  • Arrêt de la croissance
  • Irrégularité menstruelle
  • Atrophie des tissus musculaires
  • Faiblesse musculaire
  • Augmentation du catabolisme protidique
  • Ostéoporose
  • Fracture pathologique
  • Tassement vertébral
  • Ostéonécrose aseptique des têtes fémorales
  • Hoquet
  • Ulcère gastroduodénal
  • Ulcération du grêle
  • Perforation digestive
  • Hémorragie digestive
  • Pancréatite aiguë
  • Acné
  • Purpura
  • Ecchymose
  • Hypertrichose
  • Retard de cicatrisation
  • Euphorie
  • Insomnie
  • Excitation
  • Accès maniaque
  • Etat confusionnel
  • Etat confuso-onirique
  • Convulsions
  • Etat dépressif
  • Glaucome
  • Cataracte
  • Vision floue
  • Hypercorticisme
  • Déséquilibre d’un diabète
  • Déséquilibre d’une hypertension artérielle
  • Infection locale
  • Infection au site d’injection
  • Arthrite
  • Atrophie des tissus sous-cutanés
  • Atrophie des tissus cutanés
  • Rupture tendineuse
  • Arthrite aiguë à microcristaux
  • Calcification locale
  • Réaction allergique générale
  • Céphalée
  • Bouffées vasomotrices
  • Réaction allergique
  • Bronchospasme

De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez des patients traités par des corticoïdes par voie parentérale. Des troubles du rythme cardiaque ont également été décrits, liés à l’administration intraveineuse.

  • Déclaration des effets indésirables suspectés
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La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.

Contre-indications DIPROSTENE

  • Prématuré
  • Patient de moins de 1 mois
  • Etat infectieux à l’exclusion des indications spécifiées
  • Hépatite virale aiguë
  • Herpès (simplex)
  • Varicelle
  • Zona
  • Etat psychotique non contrôlé
  • Troubles de la coagulation
  • Infection
  • Suspicion d’infection
  • Voie intratendineuse
  • Voie épidurale
  • Voie inhalée
  • Allaitement

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes :

  • En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme
  • Tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées
  • Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona)
  • Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement
  • Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients
  • Troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en cas d’injection intramusculaire ou d’usage local
  • Vaccins vivants

Précautions d’emploi DIPROSTENE

  • Phéochromocytome
  • Ulcère gastroduodénal
  • Risque parasitose intestinale
  • Foyer viscéral infectieux
  • Tuberculose ancienne
  • Sujet âgé
  • Colite ulcéreuse
  • Diverticulite
  • Anastomose intestinale récente
  • Insuffisance rénale
  • Insuffisance hépatique
  • Ostéoporose
  • Myasthénie grave
  • Risque d’arythmie cardiaque
  • Diabète
  • Hypertension artérielle
  • Contact avec un sujet atteint de varicelle
  • Contact avec un sujet atteint de rougeole
  • Voie intradiscale
  • Etat psychotique
  • Hémodialyse
  • Porteur de prothèse
  • Trouble visuel
  • Grossesse
  • Patient de 1 mois à 6 ans

L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

De rares cas de réactions anaphylactoïdes/anaphylactiques avec possibilité de choc sont survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale. Des mesures de précautions appropriées doivent être prises chez les patients ayant déjà présenté des réactions allergiques aux corticoïdes.

Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportée après l’administration de corticostéroïdes systémiques. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels la présence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.

En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

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En cas d’antécédents ulcèreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

Il est important, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit.

La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.

Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

Des effets neurologiques graves, dont certains ayant entraîné la mort, ont été rapportés lors de l’injection épidurale de corticoïdes. Les effets spécifiques rapportés incluent notamment : infarctus médullaire spinal, paraplégie, tétraplégie, cécité corticale et accident vasculaire cérébral. Ces effets neurologiques graves ont été rapportés avec et sans l’utilisation de la fluoroscopie. La sécurité et l’efficacité de l’administration épidurale de corticoïdes n’ont pas été établies et les corticoïdes ne sont pas autorisés pour cet usage.

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En l’absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d’éviter l’administration d’un corticoïde en intra-discal.

Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :

  • Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona)
  • Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement
  • Vaccins vivants

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.

Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.

L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.

L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.

Ne pas injecter en intratendineux.

Des troubles visuels peuvent apparaître lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale, notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire. En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre

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