DIPROSONE – Bétaméthasone – Posologie

By: Astolpho Frappier

DIPROSONE - Bétaméthasone - Posologie

DIPROSONE 0,05 %, pommade, boîte de 1 tube de 30 g

1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est le meilleur traitement :

2. Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels :

  • dermite de stase
  • psoriasis (à l’exclusion des plaques très étendues)
  • lichen
  • prurigo non parasitaire
  • dyshidrose
  • lichen scléro-atrophique génital
  • granulome annulaire
  • lupus érythémateux discoïde
  • dermite séborrhéique à l’exception du visage
  • traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.

3. Indications de circonstance pour une durée brève :

  • piqûres d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.

La forme pommade est plus particulièrement destinée aux lésions sèches ou squameuses.

Remarque
: Chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveau le
mieux approprié en sachant qu’en fonction des résultats, on peut être
conduit à lui substituer un produit d’une activité plus forte ou moins
forte sur tout ou partie des lésions.

Comment prendre DIPROSONE

DIPROSONE est destiné à l’usage cutané uniquement.

Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.

Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.

Le traitement de grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.

Il est conseillé d’appliquer le produit en touches espacées, puis de l’étaler en massant légèrement jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.

Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique. ) rendent souhaitable un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé.

Effets indésirables possibles DIPROSONE

  • Atrophie cutanée
  • Télangiectasie
  • Vergeture
  • Purpura ecchymotique
  • Fragilité cutanée
  • Dermatite péri-orale
  • Aggravation d’une rosacée
  • Retard de cicatrisation des plaies atones
  • Retard de cicatrisation des escarres
  • Retard de cicatrisation des ulcères de jambe
  • Effet systémique
  • Eruption acnéiforme
  • Eruption pustuleuse
  • Hypertrichose
  • Dépigmentation
  • Infection secondaire
  • Dermatose allergique de contact
  • Vision floue

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L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité forte peut entraîner une atrophie cutanée, des télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), des vergetures (à la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), un purpura ecchymotique secondaire à l’atrophie, une fragilité cutanée.

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Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bien aggraver une rosacée (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d’emploi et Contre-indications).

Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe (voir rubrique Contre-indications).

Possibilité d’effets systémiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Des éruptions acnéiformes ou pustuleuses, une hypertrichose, des dépigmentations ont été rapportées.

Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.

Une vision floue (voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d’emploi) a été rapportée avec l’utilisation de corticoïdes (fréquence indéterminée).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Contre-indications DIPROSONE

  • Infection cutanée primitive bactérienne
  • Infection cutanée primitive virale
  • Infection cutanée primitive fongique
  • Infection cutanée primitive parasitaire
  • Lésion cutanée ulcérée
  • Acné
  • Rosacée
  • Paupières
  • Patient de moins de 30 mois

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  • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
  • Infections primitives bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires.
  • Lésions ulcérées.
  • Acné.
  • Rosacée.
  • Application sur les paupières (risque de glaucome).

Précautions d’emploi DIPROSONE

  • Visage
  • Grande surface
  • Sous occlusion
  • Patient de 30 mois à 6 ans
  • Syndrome cushingoïde
  • Ralentissement de la croissance
  • Usage ophtalmique
  • Infection d’une dermatose corticosensible
  • Intolérance locale
  • Troubles visuels
  • Allaitement

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Mises en garde spéciales

L’utilisation prolongée sur le visage de corticoïdes à activité forte expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.

En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces effets disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.

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DIPROSONE n’est pas destiné à l’usage ophtalmique.

Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité forte, il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.

En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.

Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.

Des troubles visuels peuvent apparaître lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire). En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Interactions médicamenteuses DIPROSONE

Compte tenu de l’usage local de ce produit : Aux doses recommandées, la bétaméthasone pour usage topique n’est pas susceptible de causer des interactions médicamenteuses significatives d’un point de vue médical.

Surdosage DIPROSONE

Symptômes : l’utilisation excessive ou prolongée des corticoïdes locaux peut entraîner une inhibition de l’axe hypothalamo-hypophysaire se traduisant par une insuffisance surrénale secondaire et être à l’origine de manifestations d’hypercorticisme, incluant la maladie de Cushing.

Traitement : un traitement symptomatique approprié est indiqué. Les symptômes d’un hypercorticisme aigu sont généralement réversibles. Corriger les désordres électrolytiques si nécessaire. En cas de toxicité chronique, un arrêt progressif des corticoïdes est conseillé.

Grossesse et allaitement DIPROSONE

Aucune étude de tératogénicité n’a été effectuée avec des corticoïdes locaux.

Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.

Lors d’un traitement per os, l’allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.

Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d’excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d’altération épidermique et de la durée du traitement.

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Aspect et forme DIPROSONE

Tube en aluminium de 30 g, recouvert intérieurement d’un vernis époxyphénolique.

Autres formes

Composition DIPROSONE

Principe actif Pommade
Bétaméthasone 0.05 g *

* par dose unitaire

Principes actifs : Bétaméthasone

Excipients : Paraffine liquide , Vaseline blanche

Aucun excipient à effet notoire ? n’est présent dans la composition de ce médicament

Mécanisme d’action DIPROSONE

Classe pharmacothérapeutique : DERMOCORTICOIDE (D. Dermatologie), code ATC : D07AC01.

Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.

Le Diprosone 0,05 %, pommade est d’activité forte.

Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.

Autres informations DIPROSONE

  • Forme pharmaceutique : Pommade
  • Voie d’administration : Cutanée
  • Code ATC : D07AC01
  • Classe pharmacothérapeutique : Bétaméthasone
  • Conditions de prescription et de délivrance : Liste I
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 66132216
  • Service médical rendu (SMR) : Important , Important
  • Laboratoire titulaire AMM : Organon france (07/09/1995)
  • Laboratoire exploitant : Organon france

Ce médicament n’appartient à aucun groupe générique.

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remb

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