DIAZEPAM TEVA – Diazépam – Posologie

By: Astolpho Frappier

DIAZEPAM TEVA 5 mg, comprimé, boîte de 40

Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes.

Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.

Comment prendre DIAZEPAM TEVA

Le comprimé n’est pas une forme adaptée à l’enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).

L’utilisation chez l’enfant doit rester exceptionnelle.

Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.

La posologie habituelle chez l’adulte dans l’anxiété est de 5 à 20 mg par jour.

En psychiatrie : 20 à 40 mg par jour.

Pour de faibles posologies, la forme dosée à 2 mg est la mieux adaptée.

Chez l’enfant : il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié par exemple.

Chez l’insuffisant rénal ou l’insuffisant hépatique léger à modéré : il est nécessaire de réduire la posologie de diazépam à la dose la plus faible possible (de moitié, par exemple).

Chez le sujet âgé : la plus faible dose possible de diazépam doit être utilisée (la moitié de la dose recommandée chez l’adulte, par exemple). L’effet pharmacologique des benzodiazépines apparaît plus important chez le sujet âgé que chez le sujet jeune à des concentrations plasmatiques similaires.

Le traitement doit être aussi bref que possible. L’indication sera réévaluée régulièrement surtout en l’absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi).

Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l’état du patient.

Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique : traitement bref de l’ordre de 8 à 10 jours.

Effets indésirables possibles DIAZEPAM TEVA

  • Fatigue
  • Somnolence
  • Faiblesse musculaire
  • Ataxie
  • Dysarthrie
  • Trouble de l’élocution
  • Céphalée
  • Tremblement
  • Vertige
  • Baisse de vigilance
  • Amnésie antérograde
  • Comportement anormal
  • Réaction paradoxale aux benzodiazépines
  • Trouble du comportement
  • Agitation
  • Irritabilité
  • Agressivité
  • Idée délirante
  • Colère
  • Cauchemars
  • Hallucination
  • Psychose
  • Confusion
  • Perturbation émotionnelle
  • Dépression
  • Modification de la libido
  • Dépendance physique
  • Syndrome de rebond à l’arrêt du traitement
  • Syndrome de sevrage
  • Abus médicamenteux
  • Chute
  • Fracture
  • Nausée
  • Bouche sèche
  • Hypersalivation
  • Constipation
  • Troubles gastro-intestinaux
  • Diplopie
  • Vision trouble
  • Hypotension
  • Augmentation des phosphatases alcalines
  • Augmentation des transaminases
  • Fréquence cardiaque irrégulière
  • Incontinence
  • Rétention d’urine
  • Eruption cutanée
  • Insuffisance cardiaque
  • Dépression respiratoire
  • Insuffisance respiratoire
  • Jaunisse

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la fatigue, la somnolence et la faiblesse musculaire. Ils sont dose-dépendants. Ces effets apparaissent principalement en début de traitement et ont tendance à disparaitre en cas d’administration prolongée.

Affections du système nerveux

  • Ataxie, dysarthrie, troubles de l’élocution, céphalées, tremblements, vertiges, diminution de la vigilance.
  • Une amnésie antérograde peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmente avec la dose. L’amnésie peut être associée à un comportement anormal.
  • Réactions paradoxales telles que troubles du comportement, agitation, irritabilité, agressivité, idées délirantes, colère, cauchemars, hallucinations, psychoses. Des comportements anormaux peuvent survenir avec l’utilisation de benzodiazépines. Si ces effets surviennent, le traitement doit être arrêté. Ils apparaissent plus fréquemment chez les enfants et les sujets âgés.
  • Etat confusionnel, diminution des émotions, dépression, modification de la libido.
  • L’utilisation prolongée (même à des doses thérapeutiques) peut conduire à une dépendance physique avec un phénomène de rebond, ou un syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement.
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Des cas d’abus de benzodiazépines ont été rapportés chez des personnes abusant de plusieurs substances médicamenteuses ou non (Voir Rubrique Mises en garde et précautions d’emploi Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

  • Des cas de chutes et de fractures ont été rapportés chez des patients traités par benzodiazépine. Ce risque augmente lors de l’utilisation concomitante de sédatifs (incluant les boissons alcoolisées) et chez les personnes âgées.
  • Nausées, bouche sèche ou hypersalivation, constipation et autres troubles gastro-intestinaux.
  • Diplopie, vision trouble.
  • Une augmentation des phosphatases alcalines et de très rares cas d’augmentation des transaminases ont été rapportés.
  • Fréquence cardiaque irrégulière.

Affections du rein et des voies urinaires

  • Incontinence, rétention d’urine.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

  • Eruptions cutanées.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

  • Insuffisance cardiaque.
  • Dépression respiratoire y compris insuffisance respiratoire.
  • Très rares cas de jaunisse.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

Contre-indications DIAZEPAM TEVA

  • Insuffisance respiratoire sévère
  • Syndrome d’apnée du sommeil (SAOS)
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Myasthénie
  • Patient de moins de 6 ans
  • Intolérance au lactose
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Consommation d’alcool
  • hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients ;
  • insuffisance respiratoire sévère ;
  • syndrome d’apnée du sommeil ;
  • insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d’une encéphalopathie hépatique) ;
  • myasthénie.

Précautions d’emploi DIAZEPAM TEVA

  • Somnolence
  • Hypotonie
  • Epilepsie
  • Dépression
  • Antécédent de dépendance
  • Antécédent de dépendance alcoolique
  • Auto-agression
  • Comportement anormal
  • Comportement agressif
  • Conduite automatique avec amnésie post-événementielle
  • Patient de 6 à 15 ans
  • Sujet âgé
  • Insuffisant hépatique léger à modéré
  • Insuffisant rénal
  • Insuffisance respiratoire légère à modérée
  • Anxiété
  • Agitation
  • Patiente en âge de procréer
  • Femme envisageant une grossesse

Les benzodiazépines ne sont pas recommandées pour le traitement principal d’une psychose.

Risque lié à l’utilisation concomitante d’opioïdes

L’utilisation concomitante de DIAZEPAM TEVA et d’opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés tels que DIAZEPAM TEVA avec des opioïdes doit être réservée aux patients pour lesquels d’autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision de prescrire DIAZEPAM TEVA en même temps que des opioïdes est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée de traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

À cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions).

Utilisation concomitante d’alcool / agents dépresseurs du SNC

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L’utilisation concomitante du diazépam et d’alcool (éthanol) (boisson alcoolisée ou médicaments contenant de l’alcool) et/ou de dépresseurs du système nerveux central doit être évitée.

Cette association est susceptible d’augmenter les effets cliniques du diazépam, pouvant entraîner une sédation sévère, une dépression respiratoire et/ou cardiovasculaire, importante sur le plan clinique (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions).

Prévention des convulsions fébriles chez l’enfant

La présence d’une somnolence ou d’une hypotonie doivent faire rechercher une infection du système nerveux central avant de l’attribuer au diazépam.

L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne le diazépam, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis-à-vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.

L’effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en cas d’administration durant plusieurs semaines.

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de

L’oméprazole, un inhibiteur de la pompe à protons, inhibe également le CYP2C19 et le CYP3A4, ce qui entraîne une augmentation de l’ASC et de la demi-vie du diazépam respectivement de 40 % et de 36 % avec une dose de 20 mg une fois par jour et de 122 % et 130 % avec une dose de 40 mg une fois par jour. Il réduit également le temps d’élimination du desméthyl-diazépam. L’oméprazole n’a aucun effet chez les patients à métabolisme lent du CYP2C19, mais est observé chez les sujets à métabolisme rapide du CYP2C19.

L’ézoméprazole (mais pas le lansoprazole ni le pantoprazole) peut également inhiber le métabolisme du diazépam autant que l’oméprazole.

Le disulfirame inhibe le métabolisme du diazépam (diminution moyenne de 41 % de la clairance et augmentation de 37 % de la demi-vie) et probablement celui des métabolites actifs du diazépam, ce qui peut entraîner une augmentation des effets sédatifs.

Les traitements antituberculeux peuvent modifier la distribution du diazépam. En présence d’isoniazide, l’exposition au diazépam ainsi que sa demi-vie augmentent d’environ 33 à 35 %. Les modifications les plus importantes sont observées chez les patients à acétylation lente.

Le diltiazem, un inhibiteur des canaux calciques, est également un substrat des mêmes isoenzymes du CYP que le diazépam, ainsi qu’un inhibiteur du CYP3A4. Il augmente l’ASC d’environ 25 % et prolonge la demi-vie d’environ 43 % chez les patients à métabolisme rapide du CYP2C19. En présence de diltiazem, l’exposition au desméthyl-diazépam peut également augmenter.

Le métabolite principal de l’idélalisib est un puissant inhibiteur du CYP3A4, ce qui augmente les concentrations de diazépam nécessitant une réduction de la dose.

Le modafinil et l’armodafinil, deux médicaments psychostimulants, induisent le CYP3A4 et inhibent le CYP2C19, ce qui peut augmenter le temps d’élimination du diazépam et provoquer une sédation excessive.

La rifampicine est un inhibiteur puissant du CYP3A4 qui a un effet important sur la voie du CYP2C19. Son administration à une dose de 600 mg par jour pendant 7 jours est associée à une augmentation de la clairance du diazépam (4,3 fois) et à une diminution de l’ASC (-77 %). L’exposition aux métabolites du diazépam est également réduite. Une augmentation de la dose quotidienne de rifampicine n’augmente pas l’effet.

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La carbamazépine est un inducteur connu du CYP3A4, ce qui augmente l’élimination du diazépam par environ trois fois tout en augmentant les concentrations de son métabolite.

Les aliments et les antiacides peuvent diminuer le taux d’absorption du diazépam contenu dans les comprimés, mais n’ont aucune influence sur les concentrations obtenues à l’état d’équilibre en cas de doses répétées.

Les médicaments prokinétiques augmentent la vitesse d’absorption du diazépam.

Le métoclopramide administré par voie intraveineuse, et non par voie orale, augmente la vitesse d’absorption du diazépam ainsi que la concentration maximale obtenue après administration orale du diazépam.

Les narcotiques (morphine, pethidine) diminuent la vitesse d’absorption et réduisent les concentrations maximales de diazépam administré par voie orale.

L’utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés avec des opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’un effet dépresseur cumulatif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées.

Les benzodiazépines sont souvent accompagnées de somnolence, d’ataxie, de dysarthrie et de nystagmus en cas de surdosage par DIAZEPAM TEVA. Cela peut entraîner une absence de réflexe, une apnée, une hypotension artérielle, une dépression cardio-respiratoire et un coma. Le coma ne dure généralement que quelques heures, mais peut être plus prolongé et cyclique chez les patients âgés. Les effets dépresseurs respiratoires des benzodiazépines sont plus graves chez les patients atteints de maladie respiratoire. Les benzodiazépines augmentent également les effets des autres dépresseurs du système nerveux central, y compris l’alcool. En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller les signes vitaux du patient et d’instaurer des mesures de soutien en fonction de son état clinique. L’absorption continue du médicament doit être évitée en administrant du charbon activé dans un délai de 1 à 2 heures, sauf en cas de contre-indication. En cas de dépression sévère du SNC, l’utilisation de flumazénil, un antagoniste des benzodiazépines, peut être envisagée sous étroite surveillance. Dans le cas d’une utilisation concomitante de mécicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés avec des opioïdes, il est recommandé de limiter la dose et la durée de l’utilisation concomitante en raison du risque accru de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès.

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