COAPROVEL – Irbésartan – Posologie

By: Astolpho Frappier

COAPROVEL - Irbésartan - Posologie

COAPROVEL 300 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 9 plaquettes thermoformées de 10

Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients adultes dont la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par l’irbésartan seul ou l’hydrochlorothiazide seul (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Comment prendre COAPROVEL

CoAprovel peut être pris en une prise par jour, pendant ou en dehors des repas.

Une adaptation des doses de chacun des composants pris individuellement (irbésartan et hydrochlorothiazide) peut être recommandée.

La substitution de la monothérapie par l’association fixe sera envisagée si elle est cliniquement appropriée :

Effets indésirables possibles COAPROVEL

  • Augmentation des taux sanguins de l’azote uréique
  • Augmentation des taux sanguins de la créatinine
  • Augmentation des taux sanguins de la créatine kinase
  • Baisse du potassium
  • Baisse du sodium
  • Syncope
  • Hypotension
  • Tachycardie
  • Œdème cardiaque
  • Vertige
  • Vertige orthostatique
  • Céphalée
  • Acouphènes
  • Toux
  • Nausée
  • Vomissement
  • Diarrhée
  • Dyspepsie
  • Dysgueusie
  • Miction anormale
  • Altération de la fonction rénale
  • Insuffisance rénale
  • Œdème des extrémités
  • Arthralgie
  • Myalgie
  • Hyperkaliémie
  • Bouffées vasomotrices
  • Fatigue
  • Réaction d’hypersensibilité
  • Angio-œdème
  • Rash allergique
  • Urticaire allergique
  • Ictère
  • Anomalie de la fonction hépatique
  • Dysfonctionnement sexuel
  • Modification de la libido
  • Anémie
  • Thrombocytopénie
  • Douleur thoracique
  • Réaction anaphylactique
  • Choc anaphylactique
  • Hypoglycémie
  • Déséquilibre électrolytique
  • Hypokaliémie
  • Hyponatrémie
  • Hyperuricémie
  • Glycosurie
  • Hyperglycémie
  • Augmentation du cholestérol
  • Augmentation des triglycérides
  • Arythmie
  • Anémie aplasique
  • Insuffisance médullaire
  • Neutropénie
  • Agranulocytose
  • Anémie hémolytique
  • Leucopénie
  • Paresthésie
  • Sensation de tête vide
  • Agitation
  • Trouble de la vision
  • Xanthopsie
  • Myopie aiguë
  • Glaucome aigu par fermeture de l’angle
  • Épanchement choroïdien
  • Détresse respiratoire
  • Pneumopathie
  • Œdème pulmonaire
  • Pancréatite
  • Anorexie
  • Constipation
  • Irritation gastrique
  • Sialadénite
  • Perte d’appétit
  • Néphrite interstitielle
  • Nécrolyse épidermique toxique
  • Angéite nécrosante
  • Réaction de type lupus érythémateux disséminé
  • Aggravation d’un lupus érythémateux cutané
  • Réaction de photosensibilisation
  • Rash cutané
  • Urticaire
  • Faiblesse musculaire
  • Spasme musculaire
  • Hypotension orthostatique
  • Fièvre
  • Ictère cholestatique intra-hépatique
  • Dépression
  • Trouble du sommeil
  • Cancer cutané non mélanomateux
  • Carcinome basocellulaire
  • Carcinome épidermoïde cutané
  • Alcalose hypochlorémique
  • Risque accru de cancer de la peau non-mélanome (CPNM)

Parmi
les 898 patients hypertendus qui ont reçu diverses posologies
d’irbésartan/hydrochlorothiazide (dans la fourchette de 37,5 mg/6,25 mg
à 300 mg/25 mg) dans des études contrôlées versus placebo, 29,5% des
patients ont eu des effets indésirables. Les effets indésirables les
plus fréquemment rapportés ont été vertiges (5,6%), fatigue (4,9%),
nausées/vomissements (1,8%), et miction anormale (1,4%). De plus, des
augmentations de l’azote uréique du sang (BUN) (2,3%), de créatine
kinase (1,7%) et de créatinine (1,1%) ont aussi été fréquemment
observées lors des essais cliniques.

Le
tableau 1 décrit les effets indésirables rapportés spontanément ainsi
que ceux observés dans les études contrôlées versus placebo.

La
fréquence des effets indésirables listés ci-dessous est définie selon
la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1.000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10.000,
< 1/1.000) ; très rare (< 1/10.000). Dans chaque groupe de
fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant
de gravité.

Tableau 1 : Effets indésirables au cours des essais cliniques contrôlés versus placebo et des notifications spontanées

Information complémentaire sur chaque composant :
en plus des effets indésirables listés ci-dessus pour l’association des
composants, d’autres événements indésirables rapportés par ailleurs
avec l’un des composants peuvent être des événements indésirables de
CoAprovel. Les tableaux 2 et 3 ci- dessous décrivent les évènements
indésirables rapportés avec les composants individuels de CoAprovel.

Tableau 2 : Effets indésirables rapportés avec l’utilisation de l’irbésartan seul.

Tableau 3 : Évènements indésirables rapportés avec l’utilisation de l’ hydrochlorothiazide seul.

Investigations : Fréquence indéterminée : déséquilibre électrolytique (dont hypokaliémie et hyponatrémie, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d’emploi), hyperuricémie, glycosurie, hyperglycémie, augmentation du cholestérol et des triglycérides
Affections cardiaques : Fréquence indéterminée : arythmies
Affections hématologiques et du Fréquence anémie aplasique, insuffisance médullaire,
système lymphatique indéterminée : neutropénie/agranulocytose, anémie hémolytique, leucopénie, thrombopénie.
Affections du système nerveux : Fréquence indéterminée : vertiges, paresthésie, sensation de tête vide, agitation
Affections oculaires : Fréquence indéterminée : trouble transitoire de la vision, xanthopsie, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé, épanchement choroïdien.
Affections respiratoires, Fréquence détresses respiratoires (y compris pneumopathie
thoraciques et médiastinales : indéterminée : et œdème pulmonaire)
indéterminée : indéterminée : indéterminée :

Cancer
de la peau non mélanome : D’après les données disponibles provenant
d’études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante
entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques Mises en garde spéciales et précautions d’emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Les
événements indésirables dose-dépendants de l’hydrochlorothiazide
(particulièrement les déséquilibres électrolytiques) peuvent être
majorés lors d’une augmentation de la dose d’hydrochlorothiazide.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V *.

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Contre-indications COAPROVEL

  • Insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/mn)
  • Hypokaliémie réfractaire

CoAprovel 300 mg/12,5 mg comprimés pelliculés contient du sodium. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Cancer de la peau non-mélanome

Un risque accru de cancer de la peau non-mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d’exposition à l’hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque du CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu’une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d’exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L’utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique Effets indésirables).

Interactions médicamenteuses COAPROVEL

Autres antihypertenseurs :

L’effet antihypertenseur de CoAprovel peut être augmenté lors de l’utilisation simultanée d’autres antihypertenseurs. L’irbésartan et l’hydrochlorothiazide (à des doses allant jusqu’à 300 mg d’irbésartan et 25 mg d’hydrochlorothiazide) ont été administrés sans problème de tolérance avec d’autres antihypertenseurs dont les antagonistes calciques et les bêtabloquants. Un traitement préalable par des diurétiques à dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d’hypotension lorsqu’un traitement par l’irbésartan avec ou sans diurétiques thiazidiques est instauré, sauf si la déplétion volémique est préalablement corrigée (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi).

Produits contenant de l’aliskiren ou un IEC : Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d’emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Lithium : des augmentations réversibles des concentrations sériques et de la toxicité du lithium ont été rapportées avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion. A ce jour, des effets similaires ont été très rarement rapportés avec l’irbésartan. De plus, la clairance rénale du lithium étant réduite par les thiazidiques, le risque de toxicité du lithium est majoré avec CoAprovel. Par conséquent, l’association de lithium et de CoAprovel est déconseillée (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi). Si cette association se révèle nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée.

Médicaments modifiant la kaliémie : la déplétion potassique due à l’hydrochlorothiazide est atténuée par l’effet épargneur de potassium de l’irbésartan. Cependant, on peut s’attendre à ce que cet effet de l’hydrochlorothiazide sur la kaliémie soit potentialisé par d’autres médicaments qui induisent une perte potassique ou une hypokaliémie (tels que les diurétiques hypokaliémiants, les laxatifs, l’amphotéricine B, le carbenoxolone, la pénicilline G sodique). A l’inverse, en se fondant sur l’expérience acquise avec les autres médicaments intervenant sur le système rénine-angiotensine, l’administration concomitante de CoAprovel avec des diurétiques d’épargne potassique, une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou d’autres médicaments qui peuvent augmenter les taux de potassium plasmatique (par exemple héparine sodique) peut donner lieu à une élévation de la kaliémie. Il est recommandé une surveillance adéquate du potassium sérique chez les patients à risque (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi).

Médicaments dont l’effet est influencé par des perturbations de la kaliémie : un dosage régulier de la kaliémie est recommandé lorsque CoAprovel est administré avec des médicaments dont l’effet est influencé par des perturbations des concentrations sériques de potassium (par exemple digitaliques, antiarythmiques).

Anti-inflammatoires non stéroïdiens : lorsque les antagonistes de l’angiotensine II sont administrés simultanément avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (c’est-à-dire les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase de type 2 (COX-2), l’acide acétylsalicylique (> 3 g/jour) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs), une atténuation de l’effet anti-hypertenseur peut se produire.

Comme avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, l’utilisation concomitante des antagonistes de l’angiotensine II et des anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs peut accroître le risque de détérioration de la fonction rénale, avec une possibilité d’insuffisance rénale aiguë, et une augmentation du potassium sérique en particulier chez les patients présentant une fonction rénale préalablement altérée. L’association devra être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients devront être correctement hydratés et une surveillance de la fonction rénale devra être envisagée après l’initiation de l’association thérapeutique, puis périodiquement.

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Répaglinide : l’irbésartan a le potentiel d’inhiber l’OATP1B1. Dans une étude clinique, il a été rapporté que l’irbésartan augmentait la Cmax et l’ASC du répaglinide (substrat de l’OATP1B1) de 1,8 fois et 1,3 fois, respectivement, lorsqu’il était administré 1 heure avant le répaglinide. Dans une autre étude aucune interaction pharmacocinétique pertinente n’a été rapportée lorsque les deux médicaments étaient administrés conjointement. Par conséquent, une adaptation de dose du traitement antidiabétique tel que le répaglinide peut être nécessaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi ).

Autres informations sur les interactions de l’irbésartan : dans les études cliniques, la pharmacocinétique de l’irbésartan n’a pas été modifiée par l’administration simultanée d’hydrochlorothiazide. L’irbésartan est principalement métabolisé par le CYP2C9 et dans une moindre mesure par glucuronidation. Il n’a pas été observé d’interactions pharmacocinétique et pharmacodynamique significatives quand l’irbésartan a été administré simultanément avec la warfarine, un médicament métabolisé par le CYP2C9. Les effets des inducteurs du CYP2C9, tels que la rifampicine, sur la pharmacocinétique de l’irbésartan n’ont pas été évalués. La pharmacocinétique de la digoxine n’a pas été altérée par l’administration simultanée d’irbésartan.

Autres informations sur les interactions de l’hydrochlorothiazide : les médicaments suivants peuvent avoir une interaction lorsqu’ils sont administrés simultanément avec les diurétiques thiazidiques :

Alcool: une potentialisation de l’hypotension orthostatique peut survenir;

Antidiabétiques (médicaments oraux et insulines) : une adaptation posologique de l’antidiabétique peut être nécessaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi) ;

Résines : colestyramine et colestipol : l’absorption de l’hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d’anions. CoAprovel doit être pris au moins une heure avant ou quatre heures après ces médicaments ;

Corticostéroïdes, ACTH : une déplétion électrolytique, et en particulier, une hypokaliémie, peut être aggravée ;

Digitaliques: l’hypokaliémie ou l’hypomagnésémie induite par les thiazidiques favorise l’apparition de troubles du rythme cardiaque induits par les digitaliques (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi) ;

Anti-inflammatoires non stéroïdiens : l’administration d’un anti-inflammatoire non stéroïdien peut réduire les effets diurétiques, natriurétiques et antihypertenseurs des diurétiques thiazidiques chez certains patients ;

Amines vasopressives (par exemple noradrénaline) : l’effet des amines vasopressives peut être atténué, mais pas suffisamment pour en exclure l’usage ;

Myorelaxants non-dépolarisants (par exemple tubocurarine) : l’effet des myorelaxants non-dépolarisants peut être potentialisé par l’hydrochlorothiazide ;

Médicaments hypo-uricémiants : une adaptation de la posologie des médicaments hypo-uricémiants peut s’avérer nécessaire puisque l’hydrochlorothiazide peut élever le taux d’acide urique sérique. Une augmentation du dosage de probénécide ou de sulfinpyrazone peut être nécessaire. L’administration simultanée de diurétiques thiazidiques peut augmenter l’incidence des réactions d’hypersensibilité à l’allopurinol ;

Sels de calcium : en réduisant l’élimination du calcium, les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter la calcémie. Dans le cas où une supplémentation calcique ou des médicaments épargneurs de calcium (par exemple traitement par la vitamine D) doivent être prescrits, il est nécessaire de surveiller le taux de calcium sérique et d’adapter la posologie du calcium en fonction des résultats ;

Carbamazépine : l’administration concomitante de carbamazépine et d’hydrochlorothiazide a été associée à un risque d’hyponatrémie symptomatique. Il est nécessaire de surveiller les électrolytes en cas d’administration simultanée. Si possible, une autre classe de diurétiques doit être utilisée.

Autres interactions : l’effet hyperglycémiant des bêtabloquants et du diazoxide peut être augmenté par les thiazidiques. Les agents anticholinergiques (tels que l’atropine, le bépéridène) peuvent augmenter la biodisponibilité des diurétiques thiazidiques par diminution de la motilité gastro-intestinale et de la vitesse de vidange gastrique. Les thiazidiques peuvent augmenter le risque d’effets indésirables de l’amantadine. Les thiazidiques peuvent réduire l’excrétion rénale des médicaments cytotoxiques (tels que cyclophosphamide, méthotrexate) et potentialiser leurs effets myélosuppressifs.

Surdosage COAPROVEL

Aucune information spécifique n’est disponible sur le traitement en cas de surdosage par CoAprovel. Le patient doit être placé sous étroite surveillance, un traitement symptomatique et le maintien des fonctions vitales sera instauré. Les mesures à prendre dépendent du temps passé depuis l’ingestion et de la sévérité des symptômes. Des mesures telles que l’induction de vomissements et/ou le lavage gastrique sont suggérées. Le charbon activé peut être utile dans le traitement du surdosage. Les dosages sanguins des électrolytes et de la créatinine devront être pratiqués fréquemment. En cas d’hypotension, le patient devra être placé en decubitus et un remplissage volémique hydrosodé effectué rapidement.

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Les signes cliniques les plus probables d’un surdosage par irbésartan seraient une hypotension et une tachycardie. Une bradycardie pourrait également survenir.

Le surdosage d’hydrochlorothiazide est associé à un déficit électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) ainsi qu’à une déshydratation résultant d’une diurèse excessive. Les signes et symptômes les plus courants d’un surdosage sont les nausées et la somnolence. L’hypokaliémie peut provoquer des spasmes musculaires et/ou aggraver les troubles du rythme cardiaque liés à l’utilisation concomitante de digitaliques ou de certains médicaments antiarythmiques.

L’irbésartan n’est pas hémodialysable. La proportion d’hydrochlorothiazide éliminée par hémodialyse n’a pas été déterminée.

Grossesse et allaitement COAPROVEL

Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) :

L’utilisation des ARAII

L’effet antihypertenseur de l’irbésartan en association avec l’hydrochlorothiazide apparaît dès la première dose, devient notable en 1 à 2 semaines et atteint son effet maximal en 6 à 8 semaines après le début du traitement. Les effets de l’irbésartan/hydrochlorothiazide ont été maintenus au-delà d’un an lors des études de suivi à long terme. Aucun phénomène de rebond n’a été observé avec CoAprovel.

L’effet sur la morbidité et la mortalité de l’association de l’irbésartan et de l’hydrochlorothiazide n’a pas été étudié. Cependant, des études épidémiologiques ont montré que le traitement à long terme par l’hydrochlorothiazide réduit le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires.

L’efficacité de CoAprovel est indépendante de l’âge et du sexe. Les patients hypertendus noirs peuvent présenter une réponse antihypertensive plus faible à une monothérapie par irbésartan. Cependant, lorsque l’irbésartan est administré en association avec de faibles doses d’hydrochlorothiazide, la réponse antihypertensive des patients noirs se rapproche de celle des patients non noirs.

L’efficacité et la tolérance de CoAprovel en traitement initial de l’hypertension artérielle sévère ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en double-aveugle et bras parallèles. Les résultats ont montré que 47,2% des patients traités par l’association ont atteint une pression artérielle diastolique contrôlée (PAD < 90 mmHg) après 5 semaines de traitement, comparé à 33,2% des patients sous irbésartan. La diminution de la pression artérielle moyenne était significativement plus élevée dans le groupe irbésartan/hydrochlorothiazide par rapport au groupe irbésartan seul.

Les événements indésirables rapportés chez les patients traités par l’association étaient similaires à ceux du profil des événements indésirables rapportés chez les patients sous monothérapie. Aucun cas de syncope n’a été rapporté dans les deux groupes de traitement. L’hypotension et la sensation de vertige étaient les effets indésirables les plus couramment observés.

Il est important de noter que l’utilisation concomitante d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) peut entraîner des effets indésirables tels que l’hyperkaliémie, l’insuffisance rénale aiguë et/ou l’hypotension. Par conséquent, les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique. De plus, une étude a montré une association possible entre l’utilisation d’hydrochlorothiazide et le risque de cancer de la peau non mélanome.

CoAprovel est un médicament sous prescription médicale qui se présente sous forme de comprimé pelliculé. Son code ATC est C09DA04 et sa classe pharmacothérapeutique est "Irbesartan et diurétiques". Il est important de respecter les conditions de prescription et de délivrance du médicament. Le laboratoire titulaire de l’AMM est Sanofi-aventis group et le laboratoire exploitant est Sanofi aventis france.

Les informations citées dans ce texte proviennent du résumé des caractéristiques produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes, ainsi que d’autres sources telles que les documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

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