Les douleurs en gynécologie algies pelviennes en dehors de la grossesse la dyspareunie – le

By: Astolpho Frappier

Les douleurs en gynécologie algies pelviennes en dehors de la grossesse la dyspareunie - le

Les douleurs en gynécologie (algies pelviennes) en dehors de la grossesse la dyspareunie – le vaginisme

Les algies pelviennes sont une des causes les plus fréquentes de consultation gynécologique. Les douleurs pelviennes peuvent provenir de nombreuses affections : génitales, digestives, articulaires, etc. L’intensité, la localisation et les caractéristiques des douleurs sont évaluées par le médecin afin de mettre en place un traitement adapté. beautifulwhiteangel.be fait le point sur les douleurs en gynécologique.

  1. Les douleurs pelviennes spontanées aiguës
  2. Les douleurs au milieu du cycle (syndrome intermenstruel)
  3. La dyspareunie
  4. Le vaginisme
  5. Les douleurs pelviennes chroniques non rythmées par les épisodes menstruels

Les douleurs pelviennes spontanées aiguës

  • Sans fièvre : en cas de douleur aiguë dans le petit bassin sans fièvre chez une jeune femme habituellement bien réglée, le médecin craint en premier lieu une rupture de grossesse extra-utérine (GEU), une grossesse qui se développe en dehors de la cavité utérine. Il peut s’agir également d’une torsion aiguë d’un kyste de l’ovaire.
  • Avec fièvre : en cas de douleur aiguë dans le bas-ventre avec fièvre, le médecin évoque d’abord une salpingite, une inflammation d’une ou des deux trompes qui relient l’utérus aux ovaires. Les diagnostics d’appendicite ou de sigmoïdite (inflammation du côlon sigmoïde, dernière partie du gros intestin précédant le rectum) sont bien sûr toujours à l’esprit.
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Les douleurs au milieu du cycle (syndrome intermenstruel)

Le syndrome intermenstruel est caractérisé par l’apparition au milieu du cycle de douleurs dans le bas du ventre et de pertes vaginales blanches ou sanglantes.

C’est une douleur pelvienne, irradiant vers la vulve et le vagin, parfois vers les lombes ou dans tout l’abdomen. Elle peut être très vive et s’accompagner de nausées et de vomissements. Elle survient à la date habituelle de l’ovulation entre le 12° et le 16° jour du cycle et dure de quelques heures à 48 heures.

Parfois, une infection génitale est retrouvée mais bien souvent, il n’y a pas de cause à ces douleurs. Le traitement repose sur les progestatifs de synthèse.

La dyspareunie

Ce sont des douleurs survenant chez la femme pendant les rapports sexuels. La dyspareunie peut survenir dès le début de la pénétration du pénis dans le vagin, elle est alors superficielle, ou se manifester quand la pénétration est complète, dans le bas ventre, elle est alors profonde. Une étude publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology révèle que 7,5% des femmes britanniques souffrent de dyspareunie 1 . Ces douleurs sont plus fréquentes chez les femmes âgées de 16 à 24 ans et celles qui ont entre 55 et 64 ans.

La dyspareunie est primaire si elle survient dès le premier rapport sexuel, secondaire si elle succède à une période de rapports sexuels normaux. Ce trouble met en jeu l’harmonie sexuelle du couple.

Les causes organiques sont nombreuses :

  • Les infections vaginales : mycoses génitales, herpès génital, végétations vénériennes, trichomonase ;
  • Les atrésies vulvo-vaginales (malformations, carences hormonales) ;
  • Les lésions cicatricielles : épisiotomie, cure chirurgicale de prolapsus ;
  • Les lésions du col de l’utérus ;
  • L’endométriose ;
  • Le lichen scléro-atrophique ;
  • La sécheresse vaginale liée à un manque d’oestrogènes à la ménopause ;
  • La rétroversion utérine ;
  • Les séquelles d’infections pelviennes.
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L’apparition progressive de telles douleurs suggère une cause physique, tandis que l’apparition brutale peut traduire des causes psychologiques, aussi fréquentes.

Le traitement dépend de la cause. Quand on ne retrouve aucune cause organique le traitement est alors très délicat : il fait appel à la psychothérapie et aux techniques de sexothérapie.

Le vaginisme

Le vaginisme est une contracture involontaire, spasmodique, de la musculature de la vulve et du périnée. Il survient au moment de la pénétration dans le vagin, et l’empêche, ou la rend très douloureuse. Il est primaire s’il survient dès le premier rapport sexuel, secondaire s’il succède à une période de rapports sexuels normaux. Aucun examen gynécologique n’est réalisable.

Dans certains cas, il existe une cause organique permettant un traitement :

Mais la cause est le plus souvent psychologique : c’est un trouble de l’image du corps qui affecte la patiente.

Le traitement repose sur :

  • Les dilatations par l’utilisation de bougies de Hégar de calibre progressivement croissant dilatant le canal vaginal font prendre conscience à la femme de son anatomie.
  • La psychothérapie s’impose pour soigner la patiente et le couple.
  • Le traitement de la cause quand elle existe permet une amélioration.

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