Le traitement de l infarctus de l urgence au long terme

By: Astolpho Frappier

Le traitement de l infarctus de l urgence au long terme

Le traitement de l’infarctus : de l’urgence au long terme

Une hospitalisation rapide est indispensable. Au moins 80% des personnes survivent à un infarctus grâce à une admission rapide en soins intensifs. L’hospitalisation doit donc avoir lieu dès les premiers symptômes.

  1. Infarctus : une hospitalisation rapide est indispensable
  2. Les traitements en urgence
  3. Les traitements au long cours
  4. En prévention, connaître les principaux facteurs de risque

Infarctus : une hospitalisation rapide est indispensable

Au moins 80% des personnes survivent à un infarctus grâce à une admission rapide en soins intensifs. L’hospitalisation doit donc avoir lieu dès les premiers symptômes.

Les traitements en urgence

Le malade est immédiatement placé sous surveillance continue de l’électrocardiogramme, du pouls, de la pression artérielle et du rythme respiratoire.

  • Le traitement médical est mis en route, poursuivi et adapté. Il comprend souvent des fibrinolytiques et généralement des dérivés nitrés, de l’héparine, de l’aspirine et des médicaments pour diminuer la douleur ;
  • La coronarographie peut être réalisée d’emblée pour localiser les lésions coronaires, en définir la gravité et autoriser une éventuelle angioplastie si nécessaire. Une intervention chirurgicale (pontages) peut également être envisagée ultérieurement. Dans d’autres cas, la coronarographie peut être réalisée quelques jours ou semaines plus tard. Elle peut aboutir aux mêmes thérapeutiques ;
  • Si le délai entre le début des symptômes et la prise en charge est inférieur à 90 minutes, le patient bénéficiera d’une angioplastie. Elle consiste à dilater les parois de l’artère obstruée à l’aide d’un ballonnet gonflable introduit dans l’artère à l’aide d’un cathéter. Cette intervention est suivie de la pose d’un stent qui maintient l’artère dilatée ;
  • Si le délai de 90 minutes est dépassé, une thrombolyse est réalisée. Elle consiste en l’administration d’un médicament thrombolique capable de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue l’artère coronaire. Ce traitement est très efficace, mais peut causer des hémorragies cérébrales dans 1% des cas.
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Le patient est ensuite immobilisé au lit pendant 5 à 7 jours, avec une perfusion intraveineuse permanente facilitant l’administration des médicaments nécessaires.

Les traitements au long cours

Le bilan cardiaque

Un bilan cardiaque complémentaire est réalisé pendant l’hospitalisation pour évaluer l’étendue des lésions.

  • Un électrocardiogramme pour détecter d’éventuels troubles du rythme ;
  • Une échographie et un doppler pour visualiser le cœur et la circulation ;
  • Une coronarographie pour observer les artères coronaires ;
  • Une épreuve d’effort pour vérifier les capacités cardiaques ;
  • Une scintigraphie cardiaque pour évaluer l’irrigation et le fonctionnement du myocarde.

Ce bilan permet d’adapter le traitement.

Le traitement médicamenteux

Pour prévenir les risques de récidives, une association de médicaments appelée BASIC est prescrite :

  • Bêtabloquants pour réduire la pression artérielle et la fréquence cardiaque ;
  • Antiagrégants plaquettaires, notamment l’aspirine, pour empêcher la formation d’un nouveau caillot ;
  • Statines pour réduire le taux de cholestérol ;
  • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion pour lutter contre l’hypertension artérielle ;
  • Contrôle des facteurs de risque tels que l’arrêt du tabac, la perte de poids et l’activité physique.

Ce traitement devra souvent être suivi à vie.

La réadaptation cardiovasculaire

Après une période de récupération sous surveillance médicale constante, pendant laquelle le malade se repose au lit, vient l’ère de la réadaptation. Il s’agit de reprendre progressivement une activité physique adaptée afin de redonner au muscle cardiaque une capacité à fournir des efforts de plus en plus importants sans être éprouvé.

Comme tout muscle, le cœur a besoin d’être entraîné. D’abord au lit, puis dans la chambre, les couloirs de l’hôpital et enfin une salle d’entraînement ou un centre de réadaptation, où le vélo et d’autres exercices permettent au patient de retrouver une vie quasi normale, voire de développer un goût pour l’activité physique qu’il n’envisageait même pas avant la crise.

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La réadaptation, possible dans 80 à 90% des cas, vise à faciliter la réinsertion socio-professionnelle du patient en lui permettant de reprendre une activité d’un niveau comparable à celle qu’il avait avant la crise.

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