Douleur intercostale ou nevralgie intercostale : symptômes, causes et traitements

À la suite d’un "faux mouvement", parfois sans raison, la douleur apparaît le long d’une côte et entraîne une impotence fonctionnelle importante. Souvent plus douloureuse que grave, elle gâche alors le quotidien. Elle peut aussi révéler une affection plus ennuyeuse, d’où l’importance de consulter. Revenons sur les symptômes, les traitements et les meilleurs moyens de prévention.

1. Qu’est-ce qu’une douleur intercostale ?
2. Quels sont les symptômes des douleurs intercostales ?
3. Combien de temps dure une douleur intercostale ?
4. Douleur intercostale : quand consulter un médecin ?
5. Quelles sont les causes des douleurs intercostales ?
6. Douleur intercostale : les personnes à risque
7. Comment se fait le diagnostic des douleurs intercostales ?
8. Quels sont les principaux traitements des douleurs intercostales ?
9. Les médecines naturelles ont-elles leur place ?

La névralgie intercostale est une douleur thoracique, provoquée par l’inflammation ou le dommage d’un nerf intercostal – l’un des 24 nerfs situés entre les côtes et les muscles intercostaux. Comment détecter cette inflammation ? Quelles en sont les causes ? Quand consulter un médecin ? Et surtout, comment soulager la douleur ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur la névralgie intercostale.

Qu’est-ce qu’une douleur intercostale ?

Il s’agit d’une inflammation ou d’une irritation d’un nerf longeant une côte de la cage thoracique. Plusieurs phénomènes peuvent être en cause, mais la conséquence douloureuse est identiquement ressentie.

Quels sont les symptômes des douleurs intercostales ?

Le principal symptôme est une douleur à point de départ vertébral et longeant la côte.

Cette douleur est inquiétante car on l’associe souvent aux malaises cardiaques ou pulmonaires. Ce qui fait toute la différence, c’est qu’elle est amplifiée par :

Si ces critères sont réunis, c’est une douleur intercostale.

Combien de temps dure une douleur intercostale ?

La durée de la névralgie intercostale varie en fonction de sa cause, son intensité. Elle peut ainsi durer quelques secondes, quelques heures ou plusieurs jours / semaines.

Au niveau de la douleur ressentie (uni-latérale ou bi-latérale), encore une fois, celle-ci varie. La gêne peut être longue et diffuse ou courte et intense.

Néanmoins, une fois la cause de la névralgie diagnostiquée, les douleurs s’estompent plutôt bien.

En revanche, les causes traumatiques peuvent durer plus longtemps (jusqu’à 3 mois).

Douleur intercostale : quand consulter un médecin ?

Lorsque la douleur intercostale s’accompagne de symptômes plus graves (pression thoracique ou sensation de déchirement dans la poitrine, toux persistante avec du mucus, palpitations cardiaques, difficultés respiratoires. ) contactez immédiatement le 15 ou rendez-vous dans le service d’urgences le plus proche de chez vous.

Quelles sont les causes des douleurs intercostales ?

Le plus souvent c’est l’arthrose des vertèbres thoraciques qui est en cause. Parfois, c’est un virus qui provoque une irritation du nerf.

• On peut aussi craindre une autre affection plus grave comme uncancerou une localisation secondaire de celui-ci (métastase vertébrale). À craindre également : unetuberculosevertébrale (plus rare), une tumeur thoracique, une maladie de la lymphe ou unmyélome .
• D’autres causes moins graves peuvent donner une douleur intercostale, comme une fracture osseuse (de côtes, de vertèbres, etc.), un faux mouvement. Ou encore unegrossesse, un zona (dû à une réactivation du virus de la varicelle) : dans ce cas, on voit apparaître dans la zone de la douleur, de petits boutons en forme de vésicules, très évocateurs.

Douleur intercostale : les personnes à risque

Il s’agit le plus souvent :

• des personnes de plus de 50 ans ;
• de patients ayant de l’arthrose vertébrale ;
• de personnes atteintes d’hernies discales sur la colonne vertébrale dorsale ;
• d’individus présentant un zona ;
• de sportifs, en raison de leurs potentiels traumatismes physiques dus à leur activité ;
• de patients souffrant de pathologies pulmonaires récidivantes ;
• de fumeurs.

Au premier épisode, on ne pense guère à une douleur intercostale et on peut même s’inquiéter de cette pathologie violente et brutale. Ensuite, connaissant les symptômes, on a tendance à faire le diagnostic soi-même.

Comment se fait le diagnostic des douleurs intercostales ?

Le diagnostic est clinique et se fait lors de l’examen réalisé par le médecin.

Le syndrome de Tietze

Le syndrome de Tietze est une inflammation du cartilage au niveau du sternum et de la 2e ou de la 3e côte.

Cette maladie inflammatoire bénigne peut survenir à la suite d’un coup ou d’un traumatisme, même si l’on ne connaît pas encore avec précision les causes de l’inflammation.

La douleur, intense, évoque un broiement des tissus concernés. Une sensation d’étouffement et d’oppression peut également apparaître au niveau de la poitrine.

C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter votre médecin traitant : il éliminera, grâce à un diagnostic différentiel, tout problème cardiaque et/ou pulmonaire.

Douleurs intercostales : qui consulter ?

Le médecin traitant est tout à fait apte à gérer cette situation.

Nevralgie intercostale : quel est l’examen clé ?

Le plus souvent, aucun examen n’est nécessaire au diagnostic. Si le médecin demande une radiographie du thorax et un électrocardiogramme (ECG), c’est davantage pour rassurer le patient inquiet que pour éliminer une étiologie cardiaque ou pulmonaire.

Quels sont les principaux traitements des douleurs intercostales ?

C’est celui de la cause de la douleur intercostale.

• Soit la cause est mécanique et dans ce cas, une simple manipulation peut suffire.
• Soit la cause est plus difficile à traiter et un traitement médicamenteux est mis en place afin d’atténuer au maximum les douleurs.

D’excellent pronostic, ce type de douleur ne devient que très rarement chronique et répond très bien aux traitements.

Une exception : le zona, fréquent chez les personnes âgées ou =lmp©àç. La maladie évolue alors par poussées et nécessite un traitement antiviral et des antalgiques. Parfois, des douleurs neuropathiques y sont associées et dans ces cas, un traitement avec un antiépileptique peut s’avérer utile.

Les médecines naturelles ont-elles leur place ?

Si l’ostéopathie est souvent efficace, en attendant de consulter le praticien, on peut s’aider de l’homéopathie, de l’acupuncture et de la phytothérapie.

Si l’ostéopathie est souvent efficace, en attendant de consulter le praticien, on peut s’aider de l’homéopathie, de l’acupuncture et de la phytothérapie.