Décontractant musculaire chez le sportif

By: Astolpho Frappier

Décontractant musculaire chez le sportif

Décontractant musculaire ou myorelaxant : quelles utilisations chez le sportif ?

  1. Myorelaxant : quel est ce médicament pour relâcher les muscles ?
  2. Qu’est ce qu’une contracture musculaire ?
  3. Quel est leur action ?
  4. Quand et pourquoi prendre un décontractant musculaire ?
  5. Quel est le décontractant musculaire le plus efficace ?
  6. Les effets secondaires des décontractants musculaires
  7. Les contre-indications des décontractants musculaires
  8. L’automédication à bannir
  9. Quel est le meilleur décontractant musculaire naturel ?

Myorelaxant : quel est ce médicament pour relâcher les muscles ?

La survenue de myalgies (ou douleurs musculaires) peut être due à des maladies générales (pathologies diverses et variées) et à des pathologies du sport.

Quand elles sont liées à l’effort physique intense, elles peuvent être soulagées par la prise de décontracturants musculaires (communément appelés décontractants musculaires), que l’on désigne aussi par le nom scientifique de myorelaxants.

Qu’est ce qu’une contracture musculaire ?

La contracture musculaire est un raccourcissement physique de la longueur du muscle. Il s’accompagne souvent aussi d’un raccourcissement d’autres tissus mous tels que le fascia, les nerfs et les vaisseaux sanguins.

Parfois, on observe même une déformation ou une “boule” visible en regard du muscle contracté. Les symptômes de la contracture musculaire comprennent la douleur et la raideur articulaire, par une diminution du mouvement de l’articulation.

La contracture musculaire est à ne pas confondre avec un spasme musculaire, qui lui correspond à une contraction involontaire du muscle. Il provoque aussi une douleur, dont l’intensité est souvent plus importante, à l’image de la crampe musculaire.

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Quel est leur action ?

Dans la médecine du sport et la traumatologie sportive, ces médicaments exercent une action décontractante sur le muscle et aident à soulager la douleur liée à une contracture musculaire intense (contraction involontaire des fibres musculaires d’une durée longue et douloureuse, ndlr).

Cet ensemble de réactions en chaîne a pour effet de soulager la douleur musculaire et favoriserait indirectement la cicatrisation, bien que l’efficacité des myorelaxants sur la cicatrisation reste à prouver scientifiquement, tempère notre expert.

"En décontracturant le muscle sous l’effet du myorelaxant, on l’oblige à être en repos relatif en plus du repos mécanique imposé au patient, et on aide le muscle à cicatriser". Mais il est vain de considérer les décontracturants musculaires comme traitement curatif d’une blessure sportive. "Les myorelaxants constituent essentiellement un traitement symptomatique plus que thérapeutique. Ils ne vont pas aider à la guérison d’une pathologie mais aident davantage à passer un cap douloureux", souligne le médecin.

Quand et pourquoi prendre un décontractant musculaire ?

En médecine du sport et traumatologie du sport, les myorelaxants sont essentiellement indiqués dans les cas suivants :

  • Des lésions musculaires extrinsèques (liées à un choc, un coup reçu) ou intrinsèques (élongation, déchirure).

Si le sportif souffre de lésions musculaires, les myorelaxants sont prescrits par le médecin en fonction de l’intensité des symptômes douloureux. En cas d’atteinte très douloureuse, le myorelaxant est donné en première intention. Généralement, on commence d’abord par un traitement mécanique (compression modérée, surélévation du membre, avec glaçage et repos relatif, rééducation douce et drainage), et si la lésion reste très douloureuse on prescrit un myorelaxant. Cinq à six jours après la blessure, on introduit des anti-inflammatoires pour diminuer les risques de cicatrisation fibreuse (cicatrisation de mauvaise qualité, avec des adhérences, et des fibres musculaires qui ne coulissent plus entre elles correctement).

  • De courbatures ou douleurs musculaires post sport avec un délai d’apparition retardée : les DOMS, (Delayed Onset Muscle Soreness). Ces lésions musculaires surviennent 12 à 48 heures après un exercice musculaire excentrique intense ou inhabituel et peuvent être soulagées par un myorelaxant associé à un anti-inflammatoire.
  • Des lombalgies (sciatiques)
  • Des névralgies cervico-brachiales (sciatique du bras qui se caractérise par une compression du nerf du cou).
  • Pour un problème de sciatique ou de névralgies cervico-brachiales aigues, "le myorelaxant est prescrit en première intention avec des antalgiques et des anti inflammatoires (non stéroïdiens ou un corticoïde selon l’intensité de la douleur)".

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