Claquage déchirure les différentes douleurs musculaires

By: Astolpho Frappier

Claquage déchirure les différentes douleurs musculaires

Muscles en souffrance : de la contusion à la déchirure profonde

Le muscle en pleine contraction est puissant et fragile à la fois. Les chocs peuvent être externes (contusions) ou internes (élongations, claquages, déchirures). Découvrez les principales causes de douleurs musculaires et les premiers conseils pour les soulager.

  1. La crampe
  2. La courbature
  3. Le torticolis
  4. Le syndrome des loges
  5. La contusion externe
  6. L’élongation
  7. Le claquage
  8. La déchirure
  9. Le mode d’action de la glace

Le terme commun à tous ces incidents est d’ordre thérapeutique : prudence, arrêt de l’effort, repos et soins particuliers selon la gravité des lésions.

La crampe

La crampe est une contraction douloureuse, involontaire, intense et brutale d’un muscle ou d’un groupe musculaire. Le manque d’hydratation favorise fortement l’apparition de crampes. La perte en sodium et en sels minéraux à travers la sueur, si elle n’est pas compensée, est également un facteur déterminant. Si la crampe est très longue et très douloureuse, on parle de contracture musculaire.

Que faire :

  • S’arrêter si on est en train de faire du sport ;
  • Boire abondamment ;
  • S’étirer ;
  • Appliquer de la glace si la douleur est trop forte.

La courbature

La courbature est une douleur musculaire diffuse qui survient après un exercice intense ou inhabituel. Elles apparaissent généralement entre 12 et 48 heures après l’effort et persistent environ 5 jours avec une douleur paroxystique (c’est-à-dire à son maximum) à 24-48 heures.

Que faire :

  • À part prendre son mal en patience, il n’y a pas beaucoup de solutions ;
  • On peut néanmoins se masser avec des gels ou des crèmes ciblés ;
  • On peut aussi essayer des méthodes comme l’homéopathie, l’aromathérapie ou la phytothérapie, même si leur efficacité n’est pas prouvée.
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Le torticolis

Le torticolis est un spasme des muscles du cou. Il peut être ponctuel, résulter d’un traumatisme ou être chronique. La contracture est active, douloureuse et limite sérieusement les mouvements du cou.

Que faire :

  • En cas de torticolis aigu : repos et chaleur locale, aspirine et anti-inflammatoires alternés avec des décontractants ;
  • En cas de torticolis répétitif ou chronique : traitement identique à celui d’un torticolis aigu. Dans certains cas particulièrement résistants, on peut ajouter des antidépresseurs et des benzodiazépines. Les infiltrations anti-inflammatoires ont un effet sédatif et décontracturant temporaire ;
  • La kinésithérapie est un bon moyen de se soigner avec des méthodes précises comme le biofeedback sensitif. S’adresser à un praticien formé à ces méthodes.

Le syndrome des loges

Le syndrome des loges est une affection survenant à l’effort, due au gonflement excessif d’un muscle trop sollicité, qui se retrouve à l’étroit dans sa "loge" inextensible (contenant du muscle). Tous les sportifs peuvent être concernés, professionnels comme amateurs, mais avec une activité soutenue d’environ 15 à 20 heures d’entraînement par semaine.

Que faire :

  • Dans le cas d’un syndrome des loges chronique, moins solliciter le muscle douloureux peut suffire (cesser son activité sportive jusqu’à disparition de la douleur et reprendre de façon progressive) ;
  • Dans le cas d’un syndrome des loges aigu, l’aponévrotomie : intervention chirurgicale consistant à ouvrir les loges dans lesquelles sont comprimés les muscles douloureux, afin d’abaisser la pression intramusculaire à l’origine des douleurs.

La contusion externe

C’est la béquille : coup reçu sur un muscle en phase de contraction. Les fibres musculaires peuvent être lésées sur des profondeurs variables. Au maximum, l’accident peut équivaloir à une déchirure musculaire.

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Que faire :

  • Arrêter immédiatement toute activité et se mettre au repos ;
  • Faire une application de froid pour diminuer la douleur (tout en protégeant la peau pour ne pas la brûler) et ralentir le saignement ;
  • En cas de déchirure importante ou de rupture, consulter rapidement en se rendant à l’hôpital ou en appelant les secours (SAMU, pompiers).

En savoir plus sur la contusion externe.

L’élongation

L’élongation survient sur un muscle mal échauffé, soumis à un effort trop rapide ou violent. Le muscle n’est pas gravement lésé. Il n’y a pas d’hémorragie. Il est simplement étiré. La douleur est vive mais disparaît au repos.

Que faire :

  • Suspendre l’effort ;
  • Imposer un repos de trois ou quatre jours.

Le claquage

Le claquage se situe à un niveau de choc supérieur : quelques fibres musculaires sont rompues. La douleur est vive et la mobilisation est presque impossible. Un point douloureux peut être retrouvé à l’endroit précis de la lésion. Il correspond au site d’un hématome, entre les fibres lésées.

Que faire :

  • Arrêter immédiatement tout effort ;
  • Appliquer de la glace ;
  • Compresser le muscle par bandage et surélever le membre ;
  • Imposer un repos jusqu’à la cicatrisation complète ;
  • Bénéficier de soins spécifiques par un kiné spécialisé ;
  • Ne pas prendre d’aspirine, car cela augmente le risque de saignement.

La déchirure

La déchirure est la lésion la plus intense et potentiellement grave. La douleur est intense, "foudroyante" pour le sportif en pleine action. La mobilisation est impossible et l’hématome se traduit souvent par une ecchymose violette. Le volume du membre peut être augmenté.

Différencier un diagnostic de claquage ou de déchirure peut être accéléré par des techniques radiologiques comme l’imagerie à résonance magnétique (IRM).

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Que faire :

  • Le repos est absolu ;
  • L’immobilisation est parfois nécessaire ;
  • Il faut attendre la cicatrisation complète avant d’entreprendre une rééducation. Cela peut prendre plusieurs semaines.

Le mode d’action de la glace

Le froid entraîne une vaso-constriction avec chute du débit sanguin et réduction de l’hémorragie dans les tissus. Il ralentit le fonctionnement des cellules, donc leur destruction. Il diminue également la douleur et les spasmes musculaires.

Attention : il ne faut pas laisser une vessie de glace plus d’une dizaine de minutes sur un muscle blessé, sous peine d’obtenir l’effet inverse. Il faut donc faire des pauses en alternance avec l’application de la glace.

Attention : il ne faut pas laisser une vessie de glace plus d’une dizaine de minutes sur un muscle blessé, sous peine d’obtenir l’effet inverse. Il faut donc faire des pauses en alternance avec l’application de la glace.

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